L’égalité des chances: Guide de la classification en para archerie
La familiarité et popularité du para sport gagne du terrain grâce à des campagnes internationales garantissant la mise à disposition d’installations et d’entraîneurs adaptés pour les personnes handicapées.
La para archerie n’est pas exclue de cette progression.
Un plus grand intérêt signifie aussi un plus grand nombre de questions, en particulier sur ce que signifie être un para athlète, quels sont les dispositifs d’assistance disponibles (des tabourets et chaises roulantes jusqu’aux aux aides au déclenchement personnalisées) et qui exactement peut concourir dans des sports comme le tir à l’arc handisport.
Les réponses se trouvent toutes dans le processus de ‘classification‘.
Le Comité International Paralympique précise qu’un para athlète doit être atteint d’une affection permanente qui altère la puissance musculaire ou l’amplitude des mouvements, avoir un membre manquant ou déficient, être atteint d’hypertonie, d’ataxie ou d’un trouble de la vue.
Cette liste n’est pas exhaustive. Il est possible d’avoir une condition considérée comme un handicap médical sans pour autant être éligible à concourir en para sport.
Pour confirmer si une personne est éligible et quels appareils d’assistance elle peut utiliser, le processus de classification (par un classificateur formé) évalue son handicap par rapport à un ensemble de paramètres clairs, conçus pour que le sport reste équitable.
Classifications et compétitions
In the sport of para archery, there is a clear distinction between an athlete’s classification and the competition classes in which they compete. The two things are not the same.
Dans le tir à l’arc handisport, il existe une distinction claire entre la classification d’un athlète et les classes de compétition dans lesquelles il concourt. Les deux choses ne sont pas identiques.
Il existe actuellement quatre classes de compétition: W1, open, VI1 et VI2/3.
Cependant, il y a sept classifications d’athlètes: W1, W2, ST, NE et B1-3.
Les para athlètes classés W1 sont les plus gravement handicapés, leur condition affectant généralement les deux moitiés de leur corps et leur torse. Les règles pour la classe de compétition W1 prévoient l’utilisation d’un arc classique ou d’un arc à poulies avec des limitations.
Les athlètes para classés W2 (fauteuil roulant) et ST (debout) concourent ensemble dans la classe de compétition open, qui utilise les mêmes divisions d’arcs (classiques et poulies) et des règles presque identiques à celles des épreuves pour valides.
Les athlètes classés NE (non-éligibles) ne peuvent pas participer aux compétitions de para archerie. Ils peuvent néanmoins être autorisés à utiliser un dispositif d’assistance lors des épreuves pour personnes valides.
B1-3 est une mesure de la déficience visuelle, B1 étant totalement ou presque totalement aveugle et B3 correspondant à environ 10% de vision fonctionnelle. Les para athlètes B1 concourent dans la classe de compétition VI1 et portent des bandeaux pour restreindre complètement leur vision. Les para athlètes B2 et B3 concourent dans la classe de compétition VI2/3 et n’utilisent pas de bandeaux.
Procédure de classification
La plupart des pays possédant un programme de para archerie ont également un programme de classification nationale, de sorte que la classification internationale n’est requise que lorsqu’un para archer atteint un standard international.
Les processus de classification nationale et internationale sont généralement très similaires.
Une personne doit d’abord fournir une preuve médicale de sa condition d’éligibilité. Ses déficiences seront ensuite évaluées par des classificateurs (toujours deux au niveau international) sur ce que la plupart des gens connaissent comme une table de massage sportif.
En se concentrant uniquement sur les membres, les articulations ou les muscles touchés par la maladie, les classificateurs attribueront des points en fonction du niveau de déficience observé.
Les tests utilisés pour l’évaluation sont variés et spécifiques à la condition de l’athlète, qui peut être évidente, comme une amputation, ou totalement invisible. Les tests les plus courants sont la force, qui consiste à demander à la personne de pousser aussi fort que possible, et l’amplitude de mouvement, qu’elle soit stimulée par l’athlète ou le classificateur.
Dans leur évaluation, les classificateurs ne sont pas autorisés à tenir compte de la douleur, car celle-ci est subjective. Si le processus devient trop douloureux, il est alors évidemment arrêté.
Des tests d’acuité ainsi que sur le terrain sont réalisés pour évaluer la déficience visuelle, l’observation de l’athlète pendant le tir permettant de vérifier son niveau fonctionnel réel.
Carte de classification
Une fois le processus d’évaluation terminé, l’athlète recevra une carte de classification qui détaillera les résultats, son statut de classification et les aides techniques qu’il est autorisé à utiliser en compétition.
La fiche peut parfois comporter une date de réexamination, alors que d’autres sont délivrées comme étant confirmées, ce qui signifie qu’aucune ré-évaluation n’est nécessaire.
Des dates de réexamen sont souvent données aux athlètes dont l’état a été récemment diagnostiqué ou pourrait changer avec le temps. En raison des progrès de la médecine moderne, des nouvelles thérapies et des méthodes de réadaptation émergentes, davantage d’archers se verront attribuer des dates de ré-évalutation au fil du temps, afin de maintenir l’intégrité future du système de classification.
Le Code de Classification des Athlètes du Comité International Paralympique, les règlements de para archerie, les classifications et les classes de compétition définissent le sport pour une communauté très variée. Le système n’est pas parfait, mais il fournit le cadre grâce auquel ces talentueux para athlètes peuvent se concentrer sur leurs performances.
En tant que sport, le tir à l’arc a de la chance. Le fossé entre le tir à l’arc para et valide est minime. De nombreux athlètes handicapés rivalisent avec leurs adversaires valides et parviennent même souvent à les battre.
Le processus de classification ne doit pas effrayer. Il est structuré, standardisé et totalement confidentiel. Son but n’est pas d’étiqueter ou de diviser, mais d’offrir aux para archers les conditions de jeu équitables qu’ils méritent.