Lopez élue meilleure athlète colombienne non-olympique pour 2021
Sara Lopez, championne du monde de tir à l’arc en titre, a été désignée meilleure athlète colombienne non-olympique en 2021 lors d’une cérémonie de remise de prix qui s’est déroulée hier soir à Bogota.
Le Comité olympique colombien décerne chaque année des prix Altius en or, argent et bronze pour récompenser les performances exceptionnelles d’athlètes représentant des sports olympiques et non-olympiques.
Sara avait déjà reçu le bronze en 2019, mais aucun archer n’avait jamais remporté le prix global.
“"C’est vraiment incroyable de recevoir ce prix, surtout après l’une des meilleures années de ma carrière,” a déclaré Sara, qui a remercié ses coéquipiers Alejandra Usquiano, Nora Valdez et Daniel Munoz sur la scène de Bogota.
“C’est vraiment cool de voir que le tir à l’arc est reconnu comme l’un des plus grands sports en Colombie. Cela signifie beaucoup pour moi et ça me rend fière de voir le tir à l’arc reconnu aux côtés d’autres sports plus importants,” a-t-elle ajouté.
“Nous sommes sortis de l’ombre ces dernières années et maintenant le tir à l’arc devient plus populaire.”
Lopez a récemment battu le record de longévité en tant que numéro 1 mondiale après avoir remporté les trois médailles d’or en jeu aux championnats du monde et un sixième trophée à la Coupe du Monde Hyundai de tir à l’arc en 2021.
L’athlète Anthony Zambrano, médailéé d’argent du 400 mètres à Tokyo 2020, a reçu le prix Altius olympique.
Lopez n’est pas la seule archère de haut niveau en Amérique latine à avoir été récemment récompensée par des honneurs nationaux cette saison.
Roberto Hernandez a étalement été nommé meilleur archer mais aussi entraîneur de l’année au Salvador lors de la remise des prix Espiga Dorada. Le champion des Jeux panaméricains en titre était en effet responsable de l’équipe des jeunes qui a récolté deux médailles de bronze aux récents Jeux panaméricains juniors.
“C’est plus difficile d’être entraîneur en compétition,” a-t-il expliqué à propos de son double rôle, interrogé par CANCHA.com.
“Lorsque je participe à une compétition, j’ai tout sous contrôle. Je sais que si j’échoue, c’est mon échec et je dois y faire face, alors qu’être entraîneur est plus difficile à gérer.”